tam biet Vietnam, sabaidii Laos!
=> Nous avons ajouté un album photo récapitulatif sur le Vietnam.
Nous arrivons après 20h de train couchette à Hué, l’ancienne capitale du Vietnam située en plein centre du pays. Le climat au centre du Vietnam est complètement différent de la région du Mékong. La mousson d’hiver rafraîchit l’atmosphère et amène aussi beaucoup de précipitations. La météo pour la prochaine semaine prévoit des averses en continue alors nous commençons par nous équiper en capes de pluie, indispensables dès qu’on met le nez dehors. D’ailleurs tout le monde veut nous en vendre, donc il est fatiguant de se déplacer sans !
Nous retrouvons notre amie Para, que nous avions rencontrée quelques semaines plus tôt à Taïwan et qui est maintenant en vacances dans sa ville natale. Malgré la pluie, elle nous fait profiter de ses vastes connaissances sur l’histoire locale en nous faisant visiter la citadelle de Hué. C’est toute une ville qui a été construite il y a 200 ans pour accueillir les 12 rois qui se succéderont au XIXe siècle, avant que la France ne s’empare de la Cochinchine. Les différentes portes, palais, et temples sont décorés avec soin et il s’en dégage une belle harmonie. Les extérieurs sont malheureusement un peu inondés et nous ne pouvons profiter pleinement de ce site exceptionnel.
Para nous explique l’importance du culte des anciens et nous comprenons mieux la dimension symbolique de ce lieu qui rassemble les autels bouddhistes des anciens rois. Chaque maison au Vietnam a ainsi une pièce réservée aux anciens avec un autel bouddhiste sur lequel sont placés les portraits des proches décédés. Nous apprenons que les familles vietnamiennes célèbrent chaque année les décès de leurs proches et non pas les anniversaires de naissance des personnes vivantes. Nous déjeunons avec grand plaisir du plat local, une riche soupe de nouilles en discutant des difficultés que rencontrent les vietnamiens pour voyager et sortir de leur pays. Para a ainsi dû attendre cinq ans avant d’obtenir un visa pour aller rendre visite à sa belle famille au Canada. Nous réalisons pleinement le luxe qu’offre notre passeport français pour se déplacer à travers le monde.
Il pleut en continue pendant nos trois jours à Hué, ce qui compromet les autres visites de la ville. Nous en profitons pour nous reposer de nos dernières semaines de voyage et sommes finalement très contents de traîner dans les cafés, restaurants et salles de jeux de la ville. Il est aussi intéressant de voir que la pluie ne diminue en rien l’intensité de la circulation des deux-roues. Les gens s’enveloppent dans des ponchos en plastique et roulent sans se poser de questions.
Nous repartons pour Da Nang où nos vélos ont été acheminés en fret. Ils nous attendent en effet dans un local à la sortie de la gare, en bon état. Noël approche, alors profitant d’une courte accalmie, nous sortons des guirlandes et passons quelques minutes en pleine ville à décorer les tandems, à la plus grande joie des enfants et sous les yeux amusés des passants. La pluie étant de retour, nous coupons alors au plus direct pour rejoindre Hoi An en empruntant une route nationale sans intérêt majeur mais très large et avec beaucoup de place pour les deux-roues.
Nous arrivons trempés à une jolie pension dans laquelle nous avons prévu de passer une semaine pour prendre le temps de fêter Noël et d’apprécier la belle ville de Hoi An. Après 5 mois de vadrouille, nous ressentons tous un peu le besoin de prendre des « vacances » dans notre voyage itinérant. Hoi An est une ville très fréquentée des touristes occidentaux qui retrouvent dans la vieille ville coloniale l’atmosphère d’une ville européenne. Quelques épiceries vendent également des produits importés et nous trouvons notre bonheur pour préparer un bon réveillon : fromage, saucisson, olives, mascarpone, vin… Le marché local complète de quoi cuisiner un bon bœuf bourguignon et un tiramisu aussi déraisonnable qu’apprécié 😋.
Le festin est d’autant meilleur que nous pouvons le partager avec d’autres. Par l’intermédiaire des réseaux sociaux, nous nous étions donnés rendez-vous dans cet hôtel avec une famille québécoise, en voyage pendant un an avec leurs trois enfants de 9 à 14 ans. Nos filles sont ainsi toutes contentes d’avoir des copines pour bricoler des guirlandes et décorer la salle à manger «comme à la maison», ainsi que d’ouvrir les cadeaux que les rennes du Père Noël ont réussi à livrer jusqu’ici. Pour couronner ce Noël particulier, nous assistons tous ensemble à un spectacle de grande qualité, racontant avec des danses, des musiques et des lumières l’histoire de la ville avec des centaines de figurants et des costumes extraordinaires. C’est un bien joli cadeau qui nous laissera de très beaux souvenirs.
Toujours par le biais des réseaux sociaux nous rencontrons deux autres familles de voyageurs au long court de Belgique et de Suisse (Tous des rêves, tous différents). Nos filles sont ravies de pouvoir jouer avec tous ces enfants francophones et elles retrouvent immédiatement leurs réflexes de cour de récréation. C’est un vrai bonheur pour tous.
Entre les averses, nous nous promenons dans les différents quartiers de la ville. Les petites maisons aux murs jaunes et les nombreuses lanternes qui illuminent la ville la nuit venue ont fait la réputation de Hoi An et lui donnent une atmosphère d’un autre temps. Mais c’est au prix d’une très grande fréquentation touristique. Les boutiques et restaurants pour touristes ont complètement envahi tout le vieux centre et nous avons eu l’impression d’une ville faite de façades, déconnectée du reste du Vietnam. Cela reste une halte très appréciable dans notre voyage pour recharger les batteries !
En discutant avec les autres voyageurs, un thème revient régulièrement : comment sortir des « sentiers battus » lorsqu’on visite le Vietnam ? En effet, lorsqu’on voyage en bus, en voiture ou en train, on cherche des activités ou des centres d’intérêts touristiques, que l’on trouve souvent dans des guides et qui existent de toute façon en nombre limité. C’est souvent très bien mais, ô surprise, on a parfois l’impression d’y croiser beaucoup d’autres touristes et de se faire servir du prêt-à-consommer bien artificiel. Se pose alors naturellement la question très pratique de la recherche d’authenticité. C’est une question que les voyageurs à vélo au rythme d’escargot ne se posent en général pas. Même si nous apprécions les visites de lieux historiques, les activités diverses, les pauses café et les restaurants où l’on mange bien, le voyage à vélo crée tout naturellement sa propre structure. Nos journées sont occupées à parcourir le pays et notre expérience se nourrit des impressions indescriptibles et insaisissables que nous ressentons lorsque nous passons lentement à travers ces paysages et ces communautés qui n’ont rien de grandiose, ne figurent jamais sur Instagram, mais sont au final tellement représentatifs d’une région ou d’un pays. C’est parfois monotone, moche, nauséabond ou bruyant, pas toujours agréable, mais jamais nous n’avons l’impression de n’avoir vu qu’une façade artificielle et édulcorée des régions que nous traversons. Avec le temps, et l’âge 😅, nous apprécions et valorisons cet aspect du voyage lent.
Après presque dix jours de pause dans les villes touristiques, nous sommes impatients de partir à la découverte des campagnes du centre et de retrouver justement un Vietnam authentique ! Nous avions envisagé de passer par de petits chemins de traverse dans les rizières mais c’était sans compter sur les inondations après des semaines de pluie. Nous filons alors sur de plus grosses routes, au son des karaoke qui braillent de partout, comme de véritables boîtes de nuit à ciel ouvert. Plus loin, c’est le calme absolu, sur d’immenses avenues très larges, désertes, et flambant neuves. Nous sommes dans une zone industrielle où de grosses usines se sont installées sur plusieurs kilomètres, sûrement à l’initiative du gouvernement pour développer le pays. Les industries textiles, plastiques et agroalimentaire ont l’air bien représentées, mais il y en a probablement beaucoup d’autres. Les immenses parkings pleins de scooters indiquent que de très nombreux ouvriers et ouvrières travaillent derrière les grilles, laissant penser que ces avenues doivent être très fréquentées à certaines heures de la journée. Cette industrialisation à forte main d’œuvre, différente de l’industrie lourde ou high-tech que nous avions vu en Corée, fait partie intégrante du développement de la région et de la forte croissance économique du pays.
Nous quittons enfin la plaine pour grimper dans les montagnes. L’idée est de rejoindre le poste frontière de Lao Bao, seul poste nous permettant d’entrer au Laos en passant par la route Ho Chi Minh. Celle-ci traverse le Vietnam du nord au sud à travers les montagnes et la jungle. Elle servait à ravitailler discrètement les troupes au sud du Vietnam, le brouillard et la forêt offrant une cachette toute relative à ceux qui acheminaient des armes pendant que d’autres faisaient pleuvoir des bombes, du napalm et des produits toxiques. Dès la première montée, la circulation se tarit car les camions sont interdits. Nous pouvons enfin rouler un peu plus au calme.
Enfin presque, car le seul hébergement du village où nous avions prévu de nous arrêter est situé à côté de puissantes enceintes stéréos mugissant du boom-boom vietnamien que nous ne savons pas encore apprécier. Ce boucan électronique est quasi généralisé depuis notre arrivée au Vietnam autant en ville qu’à la campagne et à toute heure de la journée. Après trois semaines, le mystère reste entier sur la tolérance des voisins et plus généralement de la société vietnamienne envers ces décibels intrusifs. Le contraste est important par rapport à la Corée du Sud, le Japon et Taïwan où les amateurs de karaoke étaient tout aussi nombreux mais étaient généralement consignés dans des pièces insonorisées, isolés dans des coins de parcs ou sur des plages désertes, tenus en échec par des lois du vivre-ensemble qui nous paraissaient assez naturelles.
Plutôt que de mettre notre tolérance à l’épreuve, nous cherchons plus loin, sur les petites routes secondaires loin du village, et atterrissons dans un homestay qui a l’air d’être à la fois en chantier et en ruines. Nous sommes reçus comme des rois par Trung, un hipster local amoureux de la nature et des orchidées. Il nous prépare un délicieux dîner végétarien, arrosé d’une tasse de whisky qu’il garde pour les grandes occasions. Nous sommes le 30 décembre et c’est la première fois qu’il ouvre la bouteille de l’année ! Perdus au milieu des champs de thé et des bananiers, nous sommes à ce moment là bien loin des foules de touristes ou des hordes de motos quelques heures plus tôt. Quelques verres plus tard, au coin du feu qui a servi à faire cuire les patates douces, Trung nous confie spontanément sa fierté envers son pays et savoure la chance qu’il a d’être né au Vietnam. Le lendemain, nous nous réveillons vers 5 heures du matin au son des hauts-parleurs qui répètent en boucle la propagande du parti communiste.
De nouveau sur la route, les maisons en dur laissent progressivement place à des maisons en bois sur pilotis. Nous entrons dans un autre Vietnam, celui des minorités ethniques comme dans le village communautaire Co Tu. Nous sommes accueillis par des «hello» généreux et de grands sourires, venant aussi bien des enfants que des adultes qui sont fascinés par les bouclettes et peaux claires des enfants. Visiblement, il ne passe pas grand monde dans le coin car nous réveillons les chiens endormis au milieu de la chaussée.
Nous croisons d’ailleurs beaucoup d’animaux de basse court qui vivent en semi-liberté dans les sous-bois et les mares ainsi que quelques maigres vaches ou buffles qui trouvent de quoi manger au bord des routes. Ici il n’y a pas de frigo, les volailles sont vendues vivantes au marché et elles sont abattues dans chaque famille.
Nous arrivons le 31 décembre en début d’après-midi dans la petite ville de Prao. L’appétit bien aiguisé par notre étape à vélo, nous nous aidons de Google Translate pour nous commander deux bons plats de nouilles sautées et une portion de frites dans un tout petit restaurant. Arrivent d’abord une brassée de palourdes à l’ail, puis deux barquettes de calamars au piment 🦑… Merci Google, mais ce n’est pas la première fois que l’outil de traduction se trompe complètement ! Heureusement, nous avons appris à dire « riz », donc tout le monde finit par manger à sa faim, sous les regards amusés de nos hôtes vietnamiens.
Après avoir trouvé une chambre dans un bel hôtel simple et tout propre, lavé les cochons, et fait quelques courses, nous enchaînons assez vite avec le repas du réveillon : riz, légumes, bouillon et pas de cotillons. La note s’élève à l’équivalent de 5 euros. Difficile de moins célébrer le passage à la nouvelle année ou de faire plus sobre, mais bizarrement nous nous rappellerons toujours où nous étions le 31 décembre 2023.
Premier jour de l’année, il fait nuit noire quand le réveil sonne et il est guère 6 heures quand nous montons sur les vélos. Toute l’équipe a été bien prévenue : aujourd’hui il va falloir pédaler beaucoup et ça va être très dur. Il n’y a aucun endroit où dormir pendant 100 kilomètres et les montées et descentes vont s’enchaîner pendant des heures : 2500m de dénivelé d’après Komoot, probablement un peu moins dans la réalité. L’itinéraire longe la frontière avec le Laos et traverse une zone où il est interdit de passer la nuit sans autorisation gouvernementale. Les récits de cyclistes ayant parcouru cette section du Ho Chi Minh Trail se comptent sur les doigts de la main, mais des motards ont décrit la route comme en bon état, quoique humide.
Nous nous élançons pour cette longue journée bien déterminés et dans un état d’esprit “course d’endurance” dont nous avons l’expérience : départ assez rapide pour que les kilomètres défilent, suffisamment lent pour conserver les forces, pas de longues pauses qui cassent le rythme et font perdre beaucoup de temps, 4 kg de bananes et des snacks pleins les sacoches. Cette section de la route HCM est très isolée, avec quelques rares bâtiments de l’armée plus ou moins occupés. Après 20 kilomètres, nous traversons le dernier village et il n’y a plus aucune circulation.
Nous pédalons seuls pendant de longues heures sur les traces des Vietcongs en pensant avec un peu d’émotion aux drames qui se sont joués il y a 60 ans ici. La route, toujours en excellent état, s’enfonce au plus profond de la forêt équatoriale : les fougères arborescentes sont géantes, la brume joue à cache-cache avec les sommets, les cascades résonnent, l’ambiance est extraordinaire. A 14h, nous avons parcouru 75 kilomètres et sommes sortis de la zone montagneuse. Nous avons épuisé notre stock de bananes mais il ne reste que 33 kilomètres de route presque plate et nous savons que la partie est gagnée.
Nous nous accordons une pause café pour recharger les jambes et arrivons vers 16h à ALuoy, fiers d’avoir accompli cette traversée. Nous trouvons une chambre dans un magnifique lodge dont l’architecture combine l’artisanat ethnique et le style occidental. Les enfants trouvent vite une dizaine de copains pour jouer dans le jardin, tout s’est bien passé, la pression retombe. Le lendemain matin, c‘est grasse matinée et repos dans ce lieu paisible.
La route traverse ensuite des plateaux et vallées habitées par différentes ethnies. Beaucoup de familles vivent dans des maisons sur pilotis en bois et cultivent de petites parcelles, entourés de leurs quelques animaux. Il reste encore des personnes en situation de pauvreté dans les régions reculées du Vietnam, 3% de la population et principalement dans les minorités ethniques d’après nos informations. Certaines personnes âgées sont à peine plus grandes que notre fille de neuf ans. Nous avons lu que la sous-alimentation a été un problème jusqu’à récemment dans ces régions montagneuses. La déforestation est aussi bien visible, le bois servant en particulier pour la cuisine et la construction. Cependant, le développement est en route, les écoles sont bien entretenues et fréquentées, les dispensaires de santé font la promotion des gestes de base, les déchets sont par endroits ramassés (pas partout, mais il faut savoir voir le verre à moitié plein) et le paludisme est en très fort recul. Le Vietnam fait partie des pays dont la pauvreté a le plus diminué dans le monde ces dernières années.
Nous passons tout proche du poste de frontière de La Lay réservé aux Vietnamiens et Laotiens et la circulation augmente un peu, avec notamment le retour des camions. Nous ne voyons presque aucuns voyageurs occidentaux sur les routes du Vietnam, mais croisons la route de motards français baroudeurs et sautons sur cette occasion pour partager un café. L‘un des couples vient de Dijon, région d’origine de Mathilde et habite à Argonay, à côté des parents de Sylvain. Alors on se donne rendez-vous pour l’apéro en septembre 2024 😁. Quelques kilomètres plus loin, dans un tout petit village, nous trouvons une petite auberge propre pour passer la nuit. Le patron et sa femme sont heureux de nous accueillir et nous préparent un dîner sur mesure, pendant que leur fille apprend les règles du Uno avec Emilie. Dans la parcelle d’à côté, les voisins sont accroupis en train de tuer et plumer une dizaine de poules, au milieu des chèvres, chiens et vaches, tandis que leur fillette en robe de princesse marche pieds nus au milieu des plumes.
Le lendemain, après un faux plat aux allures de montagnes russes et une dernière montée au milieu des camions sous un soleil de plomb, nous arrivons à Khe Sanh, ville de quinze mille habitants. Située à seulement vingt kilomètres de la zone démilitarisée, la ville a été le lieu d’une célèbre bataille où les américains ont été assiégés pendant deux mois et approvisionnés par les airs. Il reste malheureusement encore des mines et des obus dans la campagne. La ville est également connue pour ses plantations de café, que nous prenons plaisir à goûter. Les vietnamiens sont les deuxièmes producteurs au monde de café et ils en sont également grands consommateurs. Ils le boivent filtré, chaud ou sur des glaçons, souvent aromatisé à la vanille et sucré.
Les derniers kilomètres au Vietnam sont descendants vers la plaine du Laos. La journée a commencé sous le crachin mais rapidement le ciel bleu réapparaît. Nous laissons donc la pluie au Vietnam et arrivons au poste frontière de Lao Bao. Nous payons sans rechigner les 100k dôngs (4 euros) que le douanier vietnamien nous réclame pour tamponner nos passeports, somme qui nous est immédiatement rendue lorsque nous insistons pour avoir un reçu 😆. Côté laotien, nous obtenons sans difficulté notre visa d’entrée, le douanier de service acceptant que nous payions avec un mélange de dollars et d’euros – la condition étant que les billets soient dans un état impeccable.
Nous sommes restés trois semaines au Vietnam et n’avons vu, comme à notre habitude, qu’une petite partie du pays. Cela était quand même suffisant pour apprécier la diversité des climats, des paysages et des habitants. Nous avons eu chaud dans le delta du Mékong, nous nous sommes fait tremper sur la côte au centre, et avons joué à cache-cache avec les brumes des montagnes tropicales. Circuler sur la route n’a pas toujours été facile ni agréable, mais nous n’avons pas ressenti d’insécurité ou d’agressivité. Nous avons en outre trouvé très intéressant de voir un exemple concret d’une société industrielle ayant mis en application les principes de sobriété et d’équité dans le domaine des transports. En zones urbaines, presque toutes les personnes et une quantité hallucinante de marchandises sont déplacées par des deux-roues relativement légers : c’est diaboliquement efficace d’un point de vue énergétique, simple et équitable. Le Vietnam aurait il vingt ans d’avance ? 😁 En dehors des endroits touristiques, nous avons trouvé les gens plutôt réservés, mais bienveillants lorsqu’on prend le temps de s’arrêter et particulièrement chaleureux avec les enfants. Le Vietnam a été le pays le plus humide que nous avons traversé jusqu’à présent. La nature bénéficie ici de conditions exceptionnelles et les cultures verdoyantes ou la jungle nous ont émerveillés. Le contraste est saisissant avec la savane laotienne d’où nous écrivons. Nous vous raconterons bientôt….
Fun facts:
Nous avons roulé environ 600 kilomètres au Vietnam, sans crevaison ni ennuis mécaniques.
Nous ne nous sommes jamais servi de notre tente, ni de notre réchaud.
Les hébergements sur Booking.com ou Google sont parfois inondés de faux commentaires élogieux, rendant l’utilisation de ces outils souvent laborieuse et incertaine.
On nous demande systématiquement nos passeports dans les hôtels, l’enregistrement des étrangers étant obligatoire.
Il y a beaucoup de vendeurs de billets de loterie dans la rue. C’est un moyen pour les plus démunis de quémander un peu d’argent.
Le casque est obligatoire sur les scooters, et tout le monde en porte, sauf les enfants !
=> Nous avons ajouté un album photo récapitulatif sur le Vietnam.
Salut les voyageurs !
J’ai suivi avec un très grand plaisir votre périple au Vietnam. Que de souvenirs pour moi !
Nous y étions en 2005 et 2008, ça a du bien changer depuis, mais les paysages sont toujours les mêmes.
Continuez bien au Laos !
On vous embrasse.
PS : ce blog est d’une grande qualité ! C’est très bien écrit, félicitations.
Salut Adrien, oui j’imagine que le pays a dû pas mal changer depuis 2008, mais pas partout. Certaines régions semblent être restées figées dans le temps.
On vous souhaite plein de bonnes choses pour 2024 !
Tous nos souhaits pour une seconde étape aussi réussie !
Un immense plaisir à vous lire et à découvrir ces belles photos.
Bon séjour au Laos
Bises
Merci ! On en profite pour vous souhaiter une bonne année 2024 !
Bises à toute la famille !
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