Aller au contenu

Ça roule à Séoul 

Notre vol depuis la Mongolie nous amène sans encombre à l’aéroport d’Incheon, situé sur une île reliée à la péninsule coréenne par deux ponts gigantesques. Le plus long fait 21 kilomètres et donne bien le ton sur les capacités des Coréens en matière d’infrastructures ! Ces ponts sont malheureusement interdits aux vélos, ce que nous savions mais qui explique sans doute que, dès nos premiers coups de pédales sur le parking de l’aéroport, une voiture de police sirène hurlante nous somme de nous arrêter. Nous faisons comprendre à l’officier de police que notre intention est en fait de rejoindre un embarcadère à l’autre bout de l’île et de monter dans un ferry. Soucieux pour notre sécurité, et probablement par excès de zèle car les environs de l’aéroport sont d’une tranquillité étonnante, le policier nous fait signe de patienter… le temps qu’il mobilise une deuxième voiture de police qui peut se positionner de l’autre côté de la rue pour nous garantir un accès facile à la piste cyclable qui commence à quelques mètres de là. Ouf, la police a l’air d’être au service des touristes, ce que nous confirme 50m plus loin une troisième voiture se police où un bras se tend par la fenêtre, pouce pointé vers le haut 👍. 

Nous nous retrouvons quand même vite livrés à nous mêmes, poussés hors des principaux axes routiers interdits aux vélos et vers un dédale de pistes cyclables désertes et en partie désaffectées. La navigation n’est pas évidente car celle de Google Maps ne fonctionne pas en Corée, bridé pour favoriser les concurrents coréens (Naver et Kakao, entre autres) et, de toute façon, aucune carte n’a l’air bien à jour sur cette section. Encore un indice que pas grand monde ne doit s’amuser à quitter l’aéroport d’Incheon à vélo 😀. Pourtant, l’expérience est au final très plaisante et, 20 kilomètres plus tard, en roulant principalement sur des pistes cyclables ou des routes avec peu de traffic, nous arrivons à un petit embarcadère sous un temps gris, chaud et très humide. 

Conformément aux bribes d’informations que nous avions trouvées sur un obscur site internet, il y a bien un ferry qui fait la liaison vers la terre ferme et, heureuse nouvelle, le dernier bateau part dans 10 minutes. Ce n’est qu’une fois installés à bord que nous pouvons nous relaxer complètement, profitant de l’air marin, du soleil couchant, et de l’émotion qui emprunt le voyageur arrivant dans un nouveau pays. Le dépaysement est total. La pluie, qui nous avait gentiment épargnés pendant que nous étions sur les vélos, reprend de plus belle mais, détail d’importance, il fait chaud ! Et notre hôtel n’est qu’à 200 mètres du débarcadère. 

En été, la Corée du Sud connaît un climat de mousson tempérée. Cela veut dire qu’il pleut beaucoup, mais pas autant que dans les régions sub-tropicales, et qu’il fait chaud, mais pas trop quand même. Nous sommes à la fin de l’été : les précipitations sont sensées diminuer et le thermomètre rester en dessous de 30 degrés. Il fait plutôt chaud et humide pour pédaler, mais de façon très modérée et on est loin des chaleurs caniculaires qui étouffent l’Europe au même moment.

Notre programme pour la Corée est de consacrer un peu plus d’une semaine à visiter Séoul, puis de traverser le pays à vélo en empruntant la piste cyclable qui relie Incheon à Busan, au sud du pays. Nous ferons ensuite peut-être un aller-retour en ferry sur l’île de Jeoju, elle aussi pourvue d’une piste cyclable qui en fait le tour. Ces pistes cyclables font partie d’un réseau nommé “piste cyclable des quatre fleuves”, inauguré en 2012, et qui tire son nom des quatre principaux fleuves de Corée : Yeongsang-gang (près de Gwangju dans le sud-ouest), Nakdong-gang (qui traverse Busan et Daegu et se termine au nord à Andong), Geum-gang (dans le centre-ouest du pays, près de Daejeon) et Han-gang (la rivière qui traverse Séoul dans le nord). Il est possible d’acheter un passeport, qui ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à un vrai passeport, à faire tamponner dans divers points de contrôles et d’obtenir éventuellement à la fin du parcours une médaille et un certificat. Nous investissons donc l’équivalent de six euros pour acheter deux beaux passeports et deux cartes détaillées qui motiveront nos youyous pendant les 633 km de route entre Incheon et Busan.

Pour rejoindre le point de départ de l’itinéraire, nous devons rouler sur d’immenses avenues à deux, trois ou quatre voies dans la zone industrielle de bord de mer. C’est très impressionnant car il y a des infrastructures routières de partout, des grues, des camions, de gigantesques usines et nous nous sentons microscopiques. Tout est gris et terne, même le ciel. Pourtant, l’ambiance est calme et tranquille, il y a peu de circulation, et aucun soucis de sécurité car nous pouvons faire presque l’intégralité du trajet sur des bandes cyclables peintes sur les trottoirs. Ce petit bout de trajet nous donne surtout l’occasion de voir des endroits du monde invisibles à beaucoup de touristes. C’est moche, mais c’est ici que sont fabriqués nombre d’objets qui composent notre quotidien en Europe, des carrosseries de voitures aux gadgets électroniques “made in Korea”… L’occasion d’une petite explication environnementale aux enfants sur la réalité moins visible de la société de consommation !

Une fois sur la piste cyclable officielle, tout change. Nous disons au revoir aux voitures et aux camions et entrons au paradis du cycliste ! Une large piste dédiée aux vélos longe le fleuve dans la verdure, avec un revêtement impeccable, une signalisation claire et des aménagements foisonnants. La fréquence et la propreté des installations de type toilettes, points d’eau ou aires de repos sont sans commune mesure avec ce que l’on peut trouver en France ou en Suisse (certaines toilettes publiques sont même climatisées et avec de la musique !).

Il y a en Corée un réel engouement pour le vélo, comme en témoignent les nombreux cyclistes que nous croisons sur des vélos de ville ou de course, décidément tous bien plus légers que nos chars. Nous avons droit à beaucoup de signes d’appréciation et d’encouragement, dont de nombreux pouces vers le haut 👍. Les Coréens ont l’obsession de se protéger du soleil. Cela concerne également les sportifs qui portent masques, lunettes et foulards couvrant l’intégralité du visage, si bien que nous avons parfois l’impression de rouler dans un pays de cambrioleurs. Cependant, nous nous arrêtons également assez vite dans une boutique de vélo pour s’équiper de manchettes anti-UV bien pratiques et relooker les filles avec d’immenses chapeaux. 

Le climat est propice à une végétation luxuriante, et il y a donc beaucoup de verdure. Mais les arbres sont insignifiants par rapport à la densité et à l’immensité de la ville. D’après Wikipedia, la métropole de Séoul compte 26 millions d’habitants (vous avez bien lu !) et se classe ainsi au quatrième rang mondial, derrière Tokyo, Jakarta et New Delhi. Il est difficile de décrire avec des mots à quel point cette zone urbaine est grande. En prenant notre temps, nous mettrons bien quatre jours pour y parcourir une centaine de kilomètres, l’horizon constamment découpé par d’imposantes barres d’immeubles et le ciel souvent caché par d’énormes ponts ou viaducs. On ne peut guère imaginer d’endroit plus différent des steppes mongoles. Le seul point commun est peut-être le nombre de familles voyageant en tandem que nous y croisons 😅. Traverser l’intégralité de cette mégalopole à vélo directement depuis l’aéroport était, il faut l’avouer, une décision assortie d’incertitude et d’un peu d’appréhension. Il y avait sur la carte beaucoup d’itinéraires cyclables d’indiqués, mais les voyageurs avisés prennent toujours les cartes avec des pincettes donc notre plan de repli était, s’il le fallait, d’appeler un hôtel pour qu’ils viennent nous chercher en taxi. Nous n’en aurons pas besoin, car le centre ville de Séoul nous réserve une petite surprise : les vélos y roulent tous sur les trottoirs 😀. Certes la progression est lente et il faut faire attention aux piétons, mais au moins on ne risque pas de finir sous un bus… 

Pour bien profiter de notre semaine à Séoul, nous choisissons de passer quatre nuits dans une maison traditionnelle coréenne au cœur du “Bucheon hanok village” au nord de la ville. Ces maisons, appelée hanok, sont essentiellement en bois, avec une cour intérieure, un plancher surélevé, des portes et fenêtres coulissantes, des vitres en papier et des toits qui ondulent. On y dort sur des petits matelas à même le sol et on y mange assis en tailleur sur le plancher en bois. La décoration est très soignée et on se croirait dans un film ! La police touristique veille à la cohabitation entre les nombreux touristes et les riverains. Après 17 heures, le calme revient et nous nous laissons aller à la poésie et à la rêverie, assis devant une vieille affiche de film probablement tourné sur place. 

Nous passerons plusieurs heures à explorer ces vieux quartiers, certains s’étant transformés en quartier bobo avec de nombreux cafés assez chics, d’autres plus commerçants ou plus résidentiels. Au hasard de nos balades, nous pénétrons dans l’une de ces vieilles maisons « bourgeoises », restaurée avec le mobilier du début du XXieme très sobre et élégant. Le cœur historique de Séoul regorge aussi de vieux palais et temples, impressionnants par leur taille. Nous visiterons un matin l’un d’entre eux, même si les enfants fraîchement débarqués de Mongolie n’ont qu’un intérêt modéré pour les vieilles poutres peintes. A la sortie, nous assistons par hasard à l’ouverture du festival de musique folklorique et à une démonstration de danse de drapeaux. Au rythme des tambours et trompettes, des artistes manipulent des drapeaux d’une dizaine de mètres de haut, faisant danser d’immenses dragons dans le ciel et captivant ainsi l’admiration de nous tous. 

Nous explorons la ville à pied et en métro, à la hauteur de sa réputation pour sa ponctualité, propreté et facilité d’utilisation. Nous visitons ainsi le quartier Myongdand réputé pour sa “street food”. Même si les enfants sont contents de goûter à tout, les stands de nourriture nous donnent une impression de junk food digne d’une fête foraine – plutôt décevant. Nous y préférons la visite du marché de Namdaemun avec ses nombreuses petites boutiques organisées sur plusieurs étages par corporation, profitant de l’occasion pour trouver des vêtements plus adaptés au climat actuel et s’acheter quelques souvenirs. 

Le marché aux poissons et fruits de mer sera au final l’une des meilleurs visites. Dans un labyrinthe d’allées, une multitude de poissons, crevettes, moules, crabes, coquillages, pieuvres et calmars de toutes tailles et de toutes formes gigotent. Il n’y a pas foule et les commerçants sont accueillants. Les filles se retrouvent ainsi au détour d’une allée avec une pieuvre vivante dans les mains et apprennent à manipuler un crabe. Un autre étage est consacré aux poissons séchés tout aussi appétissants. 

Nous faisons également une petite pause culturelle au musée national de la Corée qui regroupe dans un magnifique bâtiment moderne des pièces archéologiques jusqu’à l’époque moderne,  avec au passage quelques objets boudhistes assez spectaculaires. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’histoire tumultueuse de la péninsule coréenne, brassée par les tensions entre différents royaumes à l’époque féodale et faisant ensuite les frais des luttes de pouvoir de ses puissants voisins chinois, japonais, russes et américains. La Corée en tant que telle n’aura été vraiment indépendante qu’une dizaine d’années, avant d’être annexée par le Japon. L’occupation japonaise de 1910 à 1945 est suivie de peu par la guerre civile de 1950-1953, qui divise le pays en ses moitiés Nord et Sud jusqu’à aujourd’hui. Particulièrement meurtrière et échappant complètement au contrôle de la population locale car menée principalement par les États-Unis et la Chine, cette guerre anéantit la péninsule et traumatisera plusieurs générations. Quelques indices sur les tensions existantes encore avec la Corée du Nord sont visibles même par des touristes se promenant dans Séoul : des passages d’avions de chasse ou d’hélicoptères de combat, des masques à gaz à disposition dans les stations de métro, la présence d’une base militaire américaine en pleine ville, ou encore la diffusion d’alertes sur le réseau de téléphonie mobile aux moindres soubresauts de l’armée voisine. Nous avons vu aussi beaucoup de manifestations dirigées contre les Japonais et dénonçant le rejet dans l’océan des eaux contaminées de Fukushima, témoignant là encore de désaccords politiques chargés d’histoire que nous ne saurions juger ou commenter.

Mais Séoul, c’est aussi une multitude d’attractions pour les enfants. Le musée national possède par exemple un musée adjacent dédié aux jeunes enfants. Émilie et Héloïse, quoique un peu grandes s’amusent dans ce parc de jeux archéologiques. De même, nous passons une après-midi pluvieuse au Children museum où sur quatre étages, elles essaient une multitude d’ateliers sensoriels et scientifiques dans une ambiance très colorée. Dans le même style, la visite de l’aquarium interloque par moment nos esprits d’adultes cartésiens : les poissons nagent dans des aquariums décorés avec des playmobiles ! Nous nous retrouvons entourés de légos géants remplis de petits poissons entre deux bassins plus sérieux. Un peu déroutant mais les enfants adorent. Au final, tout le monde y trouve son compte, entre le tunnel aux requins et les méduses multicolores 😀. 

Le summum est atteint alors que nous arpentons des rues modernes et commerçantes sans grande conviction. Le regard des enfants est attiré par un panneau rempli de portraits de chats avec une enseigne assez explicite : “cat coffee”. Nous avions entendu parler de ces cafés kitchs dont l’extrême orient a le secret. Nous cédons à l’insistance des enfants et c’est parti pour deux heures à caresser des petits félins en sirotant un thé. Nous nous retrouvons entourés d’une cinquantaine de peluches vivantes toutes plus douces les unes que les autres aux dires des filles, à observer autant nos enfants que les autres adultes venant plus sérieusement ici lire un livre ou attendant un rendez-vous amoureux. Une expérience complètement décalée et mémorable !

Les enfants se sont bien amusées à Séoul et ont fait suffisamment le plein de grands sourires pour tolérer relativement bien la partie retour de notre traversée à vélo du centre ville, effectuée cette fois ci sous une pluie diluvienne. Rouler sous des trombes d’eau, même à 28 degrés, n’est pas très agréable et les enfants ont vite froid. Nous sommes marqués par l’attention très bienveillante des gens que nous croisons et encore plus envers les enfants. Par jour de pluie, les cheveux un peu bouclés des filles génèrent beaucoup d’enthousiasme. Il suffit qu’Emilie leur adresse trois mots de coréen et c’est le comble de l’extase générale 🤗. 

 Arrivant tout droit de Mongolie, nous apprécions la richesse et la variété de la cuisine coréenne. La part importante laissée aux ingrédients “bizarres” (pour des petits Suisses) et au piment ne conviennent pas forcément à tous les palais, mais nous on se régale ! Même si Héloïse ne touche pour l’instant pas aux plats pimentés, nous prenons tous les quatre un grand plaisir à goûter à tout et nous sommes rarement déçus. Manger est en Corée un moment particulièrement convivial. Les fameux barbecues coréens sont ainsi très populaires et particulièrement ludiques, avec le grill au milieu de la table pour cuire des morceaux de viande ou de poissons sous des formes diverses : brochettes, steaks, filets, entrailles, poulets, fruits de mer…. tout y passe. Les soupes de nouilles se déclinent en version chaude ou glacée plus ou moins épicée. Le tout est toujours accompagné de nombreux condiments et petits plats, plus ou moins épicés et exotiques. L’un d’eux, le fameux kimchi, est présent à tous les repas. À base de choux fermentés et de piments, le kimchi a un caractère presque sacré en Corée. Déroutant au début, on y prend vite goût. La palme de l’originalité revient sans doute à la salade de pieuvre crue du marché aux poissons où la serveuse nous amène une assiette de pieuvre fraîchement découpée et dont les morceaux de bras se tortillent encore sous nos yeux. La serveuse tend un premier morceau devant Émilie qui, tout sourire, ouvre grand la bouche avant d’être imitée immédiatement par Héloïse 😋. La plus grande difficulté arrive quand il faut attraper ces morceaux gesticulants avec des baguettes fines en métal ! Ça promet pour la suite ☺️. 

Au final, nous avons séjourné à Séoul dans 4 hôtels tous assez exigus et meublés simplement. Les fins matelas qui font office de literie sont pliés le matin pour libérer l’espace. Ce jeu de Tetris devient plus compliqué quand on a 10 sacoches de vélos et encore d’avantage quand nous devons prendre les vélos avec nous dans la chambre mais nous permet de ressentir pleinement le challenge urbanistique de loger 26 millions de personnes. Ainsi lors de notre dernière étape particulièrement pluvieuse, il nous a fallu monter nos affaires et nos vélos au quatrième étage d’un petit immeuble sans ascenseur pour mériter une bonne nuit de repos dans un appartement AirBnB d’un quartier étudiant très animé à l’est de Séoul.

Après une semaine passionnante en milieu urbain, reposante pour les mollets mais pas forcément pour les yeux ou les oreilles, nous repartons à vélo en direction du sud-est découvrir la campagne coréenne. À suivre…

13 commentaires sur “Ça roule à Séoul ”

  1. Dear Mathilde, Eloise, Emilie, and Sylvain,

    What a great story and experience in Seoul. I see you are slowly mastering the skill of eating with sticks. I am sure at the end of the trip you will all be proficient.
    I had a big smile watching the videos of how the girls managed their way with the sticks and also the cat cafe (BTW Dustin, who is a cat lover, told me that there is one here in ZH as well).
    I also enjoy when you explain us how you take the opportunity during this trip to educate/inform the girls about how the world works. I do not see any better way to learn something.
    I was wondering if you are taking the opportunity to learn some Korean. As I can read, it is a fantastic way to connect with the locals and even more to enhance the experience of living there. I guess it is not simple but neither the trip you are doing so … why not? 🙂
    I do not want to take more of your time since you have better things to do than reading me. I just wanted to thank you again for sharing your experiences with all of us and wishing you a good continuation of this life-enhancing trip project 😉
    Abrazos
    P.

    1. Sylvain Reboux

      Dear Pedro,
      Oh no, don’t tell me there is a cat cafe in Zurich 🫣 The girls would be there every day if it was only up to them!
      We are learning some Korean but it’s a slow process! We try to decipher what we see written on the road while cycling: it’s fun because we only see the signs for a small amount of time, but we see the same signs multiple times. The locals appreciate a lot whenever we manage to say a word, especially if it comes from the children! We’re still a long way from being able to say or understand more than a few words, though!
      Take care Pedro, and thank you for taking the time to write to us! 🤗

  2. Merci pour ce récit très imagé , drôle passionnant . Vous avez une belle plume ! On ressent bien la mégapole , la démesure et petit a petit votre adaptation à ce nouveau monde . J’adore vos « yeux ouverts » sur tout ce qui vous entoure , sans à priori , humour et malice . J’espère que les moments compliqués sont finis , que la pluie va cesser pour vous permettre une belle rando dans la campagne coréenne .
    Continuez à vous régaler .
    Gros bisous
    Mamie F

  3. La Mongolie vous avait déjà bien dépaysé, et voilà la Corée qui vous plonge aussi dans un autre univers. Si vous arrivez à vous faire comprendre dans chaque pays traversé…. vous allez devenir champion de l’adaptation ! 🏅
    Les problèmes de météo et autres ennuis sont au rdv comme on pouvait s’y attendre. Pour l’instant vous réussissez bien à y faire face en toute sécurité…bravo 👏
    Les filles participent bien à l’aventure et c’est un régale de les voir évoluer dans ces mondes si différents de leurs habitudes.
    Bonne continuation. Il y a encore beaucoup de coup de pédales pour aller à Busan…
    Bises à vous quatre.

  4. A nouveau un grand Merci pour ce beau récit qui fait rêver et voyager. Félicitations pour votre capacité à passer d’un extrême à l’autre, de hyper rural à hyper urbain, avec la même constance d’un regard curieux, ouvert et positif. Ca fait envie, il nous faudra se mettre en route aussi…

    Pédalez bien et au plaisir de vous lire à nouveau.

  5. je suis en admiration devant vos facultés d’adaptation , autant pour ce qui est du décor ,que l’alimentation ….. merci de nous faire partager ces expériences si bien décrites . Bonne continuation

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *