Nous entrons en Thaïlande par Nang Khai, petite ville provinciale assez calme. Le contraste avec le Laos est immédiat. Les rues sont propres, les routes en bon état, il y a plus de voitures mais moins d’engins aux moteurs très bruyants, aucuns bruits de klaxons mais des oiseaux qui piaillent. Nos yeux et nos oreilles apprécient ! Aussi, on roule à gauche ici, donc nous bougeons nos rétroviseurs sur la droite de nos guidons : indispensable pour circuler en ville.
La Thaïlande est un très grand pays, environ 1800 kilomètres du nord au sud, avec de vastes régions relativement homogènes, donc nous comptons prendre le train pour nous avancer déjà de 300 kilomètres, continuer vers le sud à vélo, longer la côte jusqu’à Pattaya puis attraper un ferry pour rejoindre le sud du pays.
Nous passons par la gare de train pour collecter des informations, acheter des billets et réserver des places pour nos vélos. Dans une atmosphère un peu militaire, le personnel nous informe sèchement qu’il y a un train par jour et qu’on ne peut prendre les billet que quelques heures au plus avant le départ du train. Très bien, nous reviendrons demain. Nous ne pouvons manquer au passage l’imposante effigie du roi de Thaïlande, bien en évidence à l’entrée de tous les bâtiments publiques, et dont il ne faut pas dire de mal sous peine d’emprisonnement. Donc chut 🤐….
Sur les conseils des grands parents qui y avaient aussi séjourné, nous nous arrêtons dans un hôtel très sympathique avec un grand jardin fleuri en bordure du Mékong. Pendant que les enfants font leurs devoirs sur la terrasse fraîche et ombragée, un peu distraites par les oiseaux et les écureuils qui voltigent dans les branches, nous apercevons le Laos sur l’autre rive du fleuve. La vie là-bas est tellement différente…
Le lendemain, nous nous rendons à la gare mais apprenons une fois le train à quai qu’il n’accepte en fait pas les vélos. Si nous avions su cela la veille nous nous serions organisés différemment, mais quand on a le temps, on ne s’agace pas d’être inefficace. Et puis nous avons l’habitude : plus il est difficile de trouver des informations fiables, plus il y a de petits problèmes. Et plus il y a de problèmes, plus il y a de solutions ! Nous nous rabattons donc sur un bus pour Kong Kaen, une des dix plus grandes villes du pays. Le chauffeur accepte d’embarquer nos vélos, ouf !
Nous arrivons de nuit à Kong Kaen et réalisons après avoir réservé un hôtel que la gare routière est en fait à une dizaine de kilomètres du centre. Il faut rouler sur de grandes avenues avec beaucoup de circulation, tout en trouvant notre chemin. Cela ne pose pas de problème particulier car les gens conduisent sans agressivité, mais les rues sont peu éclairées et nous devons rester extrêmement concentrés. Les enfants le sentent et restent silencieuses sur les vélos, ce qui arrive rarement ! 😀
Arrivés à l’hôtel en nage, tout le monde se détend et nous sautons joyeusement dans la piscine avant de dîner dans un petit restaurant au coin de la rue. Il n’y a qu’un seul plat au menu, et c’est un riz sauté, pour changer 😂. Les saveurs sont pour autant très riches et plus raffinées que ce à quoi le Laos et le Vietnam nous avait habitué. La nourriture est en général plus épicée, mais on nous demande fréquemment si nous voulons moins voire pas de piments. C’est pratique car les enfants font la grève de la faim dès que ça pique un petit peu la bouche. Les gens mangent aussi souvent avec des fourchettes, ce qui chagrine un peu les filles. Elles s’étaient habituées aux baguettes et sont maintenant à court d’excuses pour manger proprement !
Nous partons assez tôt par des petites routes assez sympathiques et nettement plus plaisantes que la veille. Les routes sont en bon état et plutôt calmes, si ce n’est le bruit des camions agricoles qui transportent de lourds chargements de canne à sucre. Nous passons d’ailleurs devant une station de chargement assez impressionnante où les agriculteurs de la région livrent les cannes coupées à la main un peu plus tôt. Une bonne partie de ces récoltes servent maintenant à fabriquer les biocarburants que la Thaïlande s’est engagée à produire en quantités toujours plus importantes pour réduire ses émissions de CO2. Les cultures plutôt intensives s’enchaînent ainsi le long de la route : essentiellement du riz, de la canne à sucre, et du manioc. Malgré l’absence de forêts ou d’espaces vraiment naturels, les campagnes sont peuplées de nombreux oiseaux comme des cigognes, des aigrettes, des hérons, des merles chanteurs, et de plusieurs espèces de serpents que nous voyons de temps en temps traverser la route. Les bas-côtés sont globalement moins sales qu’au Laos ou au Vietnam, mais le pays fait l’objet d’un développement inégal et on trouve encore de nombreux tas de déchets dans les zones rurales.
La chaleur augmente vite dans la journée et nous cherchons un peu de fraîcheur pour le déjeuner, mais l’offre dans ces campagnes se limite souvent à des stands installés sous des tôles brûlantes proposant des soupes de nouilles ou du riz avec poulet bouilli pas très appétissant. Pour se régaler avec la gastronomie thaï, il faudra attendre des températures plus clémentes. Nous étendons la pause dans un café ombragé et dans un temple bouddhiste pour laisser passer la chaleur. À chaque fois, c’est l’occasion pour nous de rencontrer des gens sympathiques et souriants, et pour les filles de se faire gâter avec des noix de coco et d’autres sucreries 😋.
En repartant au milieu des champs de cannes à sucre et de manioc, la route se transforme rapidement en piste et il faut pousser les vélos dans du sable sur plusieurs kilomètres. C’est dur et cela n’avance pas très vite mais la lumière rasante de fin d’après-midi crée une atmosphère magique et les enfants sont enchantées de gambader dans le sable. Nous arrivons finalement dans des petits villages très traditionnels, riches d’une multitude de petits détails que notre rythme d’escargot nous permet d’apprécier. De grandes jarres à eau servent à récupérer l’eau de pluie devant les maisons, les poubelles de rue sont les mêmes qu’au Laos, les temples sont très colorés et très hauts, et les buffles broutent dans les champs au coucher du soleil.
Il fait presque nuit lorsque nous arrivons à Pueai Noi et nous demandons au poste de police s’il y a un endroit pour bivouaquer. Le chef de garde nous accueille chaleureusement et nous propose de dormir dans la caserne pour être à l’abri des insectes et des reptiles. Nous préférons malgré tout le confort et l’intimité de notre tente, mais acceptons bien volontiers l’accès aux sanitaires pour une douche indispensable. Un petit tour au marché de nuit nous permet de trouver de quoi dîner. Les stands ressemblent beaucoup à ceux du Laos, avec surtout des grillades au charbon, des boulettes de viandes et du riz gluant dans des feuilles de bananier. La Thaïlande et le Laos partagent en fait une culture assez proche. Les villages et les temples que nous avons traversés lors de cette première journée à vélo ressemblent à ceux du Laos, avec peut-être vingt ou trente années de développement en plus. Par ailleurs, la langue Thaï et la langue Lao appartiennent à la même famille linguistique et les Laotiens comprennent facilement le Thaï.
Notre deuxième journée dans les plaines de l’Isan, surnommé le grenier à grains du pays, est assez monotone. Les rizières sont pour la plupart asséchées, d’un brun jaunâtre, et le paysage est très plat avec des bassines immenses aménagées ici ou là pour l’irrigation. Faire du vélo serait presque ennuyeux… sans les chiens ! Cela fait maintenant plusieurs mois que nous voyageons dans des pays avec des chiens partout. Chiens errants, chiens de garde, chiens de compagnie, chiens trophées, ils ne sont pas tous les mêmes. Les chiens thaïs, dans les campagnes, sont dans l’ensemble plutôt pénibles et agressifs. Cela doit faire longtemps qu’ils ne figurent plus au menu des Thaïlandais…
La chaleur est à peine tenable, même en avalant des litres d’eau glacée. Vers midi, Mathilde est toute rouge et au bord de l’insolation. Nous nous réfugions dans 7-Eleven, seul endroit permettant de trouver un peu de fraîcheur. Le moral des troupes n’est pas très élevé. Après six mois de voyage en Asie, une certaine lassitude s’installe : lassés des soupes de nouilles au déjeuner, lassés de nous lever tôt pour échapper en vain à la chaleur, lassés des rizières plates, lassés de ne pouvoir nous arrêter dans des lieux agréables pour les enfants qui s’ennuient à vélo. La canicule qui s’abat sur la région est prévue pour durer une semaine avec des températures frôlant les 40 degrés et ne redescendant que brièvement sous 30 degrés la nuit. Et il reste encore 400 kilomètres jusqu’à la côte, c’est trop long.
Lorsque nous réalisons que l’envie n’y est plus, tout devient très facile : il faut changer nos plans et aller ailleurs. Après quelques heures de réflexion, nous décidons de rejoindre la prochaine ville, Phimai et de descendre en transport en commun vers le sud de la Thaïlande où les plages devraient nous permettre de passer de bons moments même lorsque le thermomètre grimpe trop haut. Nous prenons donc la direction de Phimai, motivés à la perspective de nous baigner dans la seule piscine de la région. Pendant quelques longues secondes celle ci paraît fermée, mais le gérant ouvre spécialement pour nous. Merci !!! 🙏 Les enfants sont aux anges, même si l’eau parvient tout juste à nous refroidir.
Arrivés à Phimai, nous sommes de nouveau tous de bonne humeur. Certains apprécient la lueur du magnifique couché de soleil, d’autres les vieilles ruines historiques, ou encore les marchés de rue, mais c’est vraiment un restaurant de barbecue japonais qui conquit toute la famille par sa formule de viandes et accompagnements à volonté 🤷♂️. Repus, nous nous endormons avec le sourire.
Le lendemain, des lycéens défilent en fanfare avec en tête de cortège les reines de beauté en robe de soirée, accompagnées par leurs homologues trans, puis le portrait du roi. Les personnes trans, appelées katoy ou ladyboy, sont particulièrement acceptées en Thaïlande et les concours de reines de beauté trans ainsi que les spectacles de cabaret katoy sont de véritables phénomènes populaires. Selon la croyance bouddhiste, ce troisième sexe est une étape du cycle des réincarnations, témoignant d’une vie antérieure probablement tumultueuse. Chacun a certainement été ou sera une ladyboy dans l’une de ses vies, et il est donc essentiel d’accepter ces personnes comme membres à part entière de la société. Ils occupent souvent des métiers considérés comme féminins : cuisinières, coiffeuses, réceptionnistes, danseuses,… Nous croisons ainsi beaucoup d’hommes maquillés, coiffés ou habillés en femme. C’était d’ailleurs la même chose au Laos.
Après cet interlude musical, nous partons visiter le site historique de Phimai. Ces ruines khmères du douzième siècle sont les plus importantes de Thaïlande et le palais est bien restauré dans un joli parc. Les bas-reliefs intriguent les filles avec leurs divinités hindoues aux multiples bras. En effet, l’hindouisme a été la première religion de la civilisation khmère avant d’être remplacée par le bouddhisme. Ces vestiges témoignent de la puissance passée de cet empire qui rayonnait depuis sa capitale Angkor à 300km de là.
Nous enchaînons deux trajets en bus pour rejoindre Bangkok. Forts de nos expériences de circulation à vélo souvent peu agréables dans les grandes villes asiatiques, nous avons réservé un hébergement proche de la gare routière, espérant ainsi minimiser le trajet à vélo. Manque de chance, la gare routière se situe au cœur d’un gros noeud routier et autoroutier et nous devons quand même naviguer au milieu des pots d’échappement dans un labyrinthe de béton et de bitume. Nous arrivons malgré tout sans incident dans un bel hôtel doté d’une grande piscine à l’eau cristalline. Tout près, il y a en plus un immense parc avec un jardin botanique, un insectarium et un grand musée pour enfants. C’est absolument parfait car nous n’avons pas vraiment prévu de visiter la ville mais plutôt de prendre le temps de souffler et de réfléchir à la suite de notre voyage.
Il fait de toute façon trop chaud pour faire des visites culturelles, d’autant plus qu’avec les vacances en Europe et en Chine il y a beaucoup de monde dans les sites touristiques. Nous prenons quand même le métro, impeccable, propre et moderne, pour nous rendre dans le quartier chinois. C’est le nouvel an chinois et les rues sont toutes décorées de lanternes rouges. Il doit sûrement y avoir des festivités, mais la plupart des boutiques et des temples sont fermés : ce n’est certainement pas la bonne heure ou le bon jour… Nous rentrons en empruntant les bateaux qui font les liaisons régulières sur le fleuve, traversant ainsi le centre historique et nous permettant d’apercevoir plusieurs des magnifiques temples et monuments de la ville.
Bangkok est également réputée pour ses marchés. L’un d’eux est spécialisé dans les fruits frais et il s’y vend en cette saison beaucoup de durians. Ce fruit est un cadeau très prisé lors du nouvel an chinois mais son odeur fétide lui vaut d’être fréquemment interdit dans les hôtels ou les transports publics. Ces gros fruits épineux sont découpés avec dextérité pour extraire de gros lobes jaunes qui sont soigneusement emballés dans du papier de soie. Ils se vendent ensuite à prix d’or, presque six euros les cent grammes. Nous ne sommes pas parvenus à trouver ça bon, mais c’est sûrement par manque d’éducation…
En revenant du centre-ville, Sylvain est envoyé seul en mission pour réserver un transport vers le sud du pays. Après avoir essuyé un premier échec à la gare routière, il tente de se rendre à pied à la gare ferroviaire de Ban Sue, à un kilomètre à vol d’oiseau. C’est encore un échec, car les piétons doivent soit faire un détour de cinq kilomètres, soit marcher sur des voies rapides sans trottoirs…
Tant pis, c’est l’occasion d’essayer la version deux-roues de Grab, le Uber asiatique. Pour quelques baths et un zeste d’inconscience, on peut s’offrir une petite montée d’adrénaline et zigzaguer à toute vitesse entre les voitures et les bus, agrippé fermement à l’arrière d’une moto-taxi, en tongues et sans casque… De nuit et à l’heure de pointe, l’expérience est grisante mais fait aussi réfléchir sur la vulnérabilité des motards au milieu du trafic urbain. Il n’y a pas beaucoup de tôle à froisser sur une moto 😬.
Arrivé à la gare, la meilleure option est finalement de faire envoyer nos vélos dans un train de marchandises et de voyager dans un autre train de nuit. La nuit est courte, assis dans un wagon bruyant et éclairé comme en plein jour, mais tout se passe bien et l’équipe est de bonne humeur quand le train nous dépose à Chumphon vers cinq heures du matin. Nos vélos et nos bagages nous attendent sagement à la gare, mais il fait encore nuit noire et nous ne sommes pas pressés de nous mettre à pédaler. Nous passons à la place un bon moment à prendre le café avec un groupe de cyclistes de la région qui se retrouvent ici tous les matins pour aller rouler une quarantaine de kilomètres aux heures les plus fraîches. L’un d’entre eux, un baroudeur de soixante-dix ans, en pleine forme, aimable et curieux, nous évoque quelqu’un 😉.
Les orages se sont invités pour notre reprise du vélo dans le sud et nous enchaînons cafés et restaurants en attendant une éclaircie. Cela tombe bien car nous voulons ralentir le rythme et ne pas passer trop de temps à pédaler, profitant de ces occasions pour échanger avec les gens, lire et avancer dans le programme scolaire. Les pluies tropicales sont impressionnantes par leur intensité, et heureusement nous parvenons à chaque fois à nous mettre à l’abri à temps.
Nous trouvons facilement des petites routes très calmes dans des plantations d’hévéa et de coco. Après la pluie, de nombreux oiseaux et papillons volent au milieu d’une végétation magnifique. Quel contraste avec les plaines asséchées du nord ! Les routes sont en général en excellente condition dans la région et nous sommes donc un peu surpris de nous trouver devant une section d’une cinquantaine de mètres complètement inondée. Nous n’avons pas le temps d’aller inspecter la profondeur de l’eau qu’un pickup s’arrête et nous propose gentiment de nous faire traverser. En réalisant qu’il n’y a en fait que de l’eau jusqu’aux genoux nous faisons juste monter les enfants dans le véhicule. Les filles sont ravies de se faire transporter au milieu des cannes à pêche et des noix de coco pendant que les parents se mouillent les pieds dans de l’eau bien chaude !
Enfin, nous apercevons la mer et la journée se termine dans une belle guesthouse avec une grande piscine pour un prix modique. À quelques mètres de là, un petit restaurant est installé en bordure d’une plage déserte sous les cocotier. A l’horizon, des petits îles se détachent dans le golfe de Thaïlande. Nous dînons dans ce cadre de cartes postales en compagnie de quelques touristes avec qui nous échangeons des informations sur la région. Nous n’avons pas de guides de voyage et nous nous fions à notre instinct ainsi qu’aux informations échangées avec les touristes et les locaux pour tracer notre itinéraire. Cela nous convient bien car nous aimons nous laisser porter par l’imprévu.
Avant de continuer à vélo, nous passons trois jours sur l’île de Koh Tao, haut lieu du tourisme balnéaire en Thaïlande réputé pour ses sites de plongée. Au programme, snorkeling, plage et lecture. L’île est blindée de monde, entre les jeunes backpackers et les familles en vacances venues chercher le soleil. Les occidentaux sont majoritaires dans le paysage qui n’a plus rien d’authentique et l’île est envahie de scooters bruyants, de bars et de restaurants. Ceci dit, nous profitons des facilités pour louer masques et tubas, pour nous allonger dans des transats sur une plage propre et pour nous baigner dans une eau chaude et calme. Nous passons une grande partie de la journée à admirer les coraux et les poissons tropicaux, seuls ou avec les enfants. Mathilde se replonge dans ses souvenirs des îles de l’océan indien trente années auparavant. Héloïse, d’habitude si frileuse et peu aquatique, enchaîne plongées, baignades et châteaux de sable jusqu’au coucher du soleil, appréciant visiblement l’eau à trente degrés et le beau sable fin. Emilie prend ses aises avec le masque et le tuba et s’aventure un peu plus profondément sous l’eau pour mieux observer les poissons. Même Sylvain ne se fait pas prier pour passer des heures dans l’eau ! La richesse des fonds marins pâtit de la pollution, du tourisme et du réchauffement climatique mais le spectacle reste fascinant et nous sommes heureux de partager ces bons moments tous ensembles. Nous nous endormons en rêvant de poissons perroquets et de bénitiers multicolores 😀.
Ces premiers jours dans le sud nous ont bien plu. Le changement de cadre a ramené une certaine dynamique à notre voyage et nous sommes contents de ne pas avoir insisté quand les conditions n’étaient pas bonnes. La route va maintenant nous mener tranquillement le long du golfe de Thaïlande et de la mer Adaman jusqu’en Malaisie avec certainement de nombreuses rencontres en chemin. Nous vous raconterons !
Merci pour ces récits pleins de spontanéités et de bon sens qui nous font rêver par procuration. Et je crois bien avoir deviné quel personnage est évoqué !!!!
Bises
Haha, je pense que vous avez deviné juste ! 😁
Bien joué !. Vous avez fait les bons choix en évitant d’être rôtis. Continuez bien la route avec prudence vers la Malaisie avec visites et belles rencontres…de tous âges !. Vous nous raconterez !
On a évité d’être rôtis, mais on n’a heureusement pas échappé aux « roti », qui sont de délicieuses petites crêpes que l’on peut manger un peu partout 😋
En ce moment, c’est plage et cocotiers, ce qui n’est pas mal non plus 🤗
Bises
Encore merci pour le partage de votre périple plein d’imprévus mais riche de vos rencontres. Bravo pour votre capacité d’adaptation en toutes circonstances. De super moments partagés en famille dont les filles se souviendront.
Je vous souhaite une bonne continuation
Bises, Marcel
Merci Marcel, c’est ça le voyage : il y a (heureusement) plein d’imprévus et ça donne lieu à plein d’expériences et de bons souvenirs !
Bises de nous quatre
Super …. on apprécie toujours les bons commentaires et les belles photos
Quel voyage !!! avec beaucoup de péripéties…!!!
Et…. bon anniversaire Sylvain
Bises à tous Marie-Noëlle
Merci bien Marie-Noëlle !! Ce sont des chouettes conditions pour souffler 42 bougies (et ça veut dire que je suis rentré dans la Loire !) 🤗
Bises à vous tous !
Hola de nuevo familia, primero que nada daros ánimos para continuar con vuestro viaje; Eso sí cuando las circunstancias no son las mas favorables y hay que tomar medidas drásticas es cuando la mente tiene que estar lo mas centrada para intentar la mejor solución posible……
Pienso que en este caso ha sido un acierto total.
Es un placer estar leyendo y viendo fotos espectaculares que nos hacen enriquecer nuestra cultura de los lugares que estáis recorrido.
¡¡Equipo¡¡ os vuelvo a dar ánimos para afrontar el siguiente recorrido por Malasia.
Y como escribió Antonio Machado:
CAMINANTE NO HAY CAMINO
Caminantes, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace el camino
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
sino estelas en la mar.
Hasta la próxima
Gracias Enrique por estas sabias palabras y por este poema tan bien escogido de Machado. ¡La filosofía y la poesía son herramientas muy útiles para navegar por nuestras pequeñas preocupaciones y disfrutar de la vida!
Quatro abrazos 🤗🤗🤗🤗
Ces commentaires en espagnol sont très appréciés car ils me permettent d’améliorer ma compréhension de la langue de Cervantès…
Un grand merci pour ces partages enrichissants.
Bonne continuation et bisous à tous. 🥰 🙏
On fait ce qu’on peut : entre le thaï, le chinois, le lao, le malais, l’anglais et l’espagnol… on commence à tout mélanger 😅
Bonjour la p’tite famille ! Un grand merci de nous permettre de suivre votre extra- ordinaire voyage! Les récits, les commentaires, les anecdotes, les photos, les films nous transportent! Mille bravo à vous 4! Bon anniversaire Sylvain( un peu en retard) et très bonne continuation ! On pense à vous chaque jour! Bises
Merci bien ! J’ai soufflé mes bougies face à la mer sous les palmiers avec ma p’tite famille, c’est quand même pas mal 😊
Bises !
Merci pour ces récits, c’est tellement agréable de lire vos périples que les photos illustrent si bien.
Bonne continuation , bises
Merci pour le petit mot ! C’est toujours sympa de savoir que des gens nous lisent 😀
Bises
” Joyeux anniversaire en retard, cher filleul !J’espère que tu as passé une journée merveilleuse en faisant ce superbe périple en vélo en Thaïlande, en Malaisie, le long du Mékong avec ta famille .Que cette nouvelle année t’apporte encore plus de belles aventures et de souvenirs inoubliables .
Bisous à vous quatre .
Merci parrain !! Désolé de répondre aussi en tard : avec les années on pert un peu la notion du temps 😅