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Tokyo

Après quelques péripéties, nous avons laissé nos vélos près de l’aéroport d’Osaka, emballés et prêts à embarquer. Nous faisons maintenant une pause de deux semaines sans nos vélos et notre tente pour visiter le Japon des grands villes et des cités historiques. 

Tokyo 東京🗼

Avec presque 40 millions d’habitants Tokyo est la plus grande zone urbaine de la planète et c’est la ville emblématique du Japon. 

Le trajet vers Tokyo depuis notre logement dans la banlieue d’Osaka est en lui-même une petite aventure. Il nous faut d’abord naviguer plusieurs changements de trains dans les énormes gares d’Osaka, avant d’arriver sur le quai du fameux Shinkansen. Mis au point dans les années 60, ce train à très grande vitesse relie les grandes villes de la côte est d’Honshu et Kyushu et fait la fierté des Japonais par sa ponctualité et son confort. Le trajet en Shinkansen est millimétré. Chaque train part et arrive exactement à l’heure. Chaque voyageur sait exactement où il sera assis dans le train, par quelle porte entrer, par quelle porte sortir. Cela nous paraît presque miraculeux car il part plus d’une quinzaine de trains par heure entre Osaka et Tokyo. 

Nous arrivons à Tokyo de nuit et il nous faut à nouveau naviguer dans les gares locales jusqu’à notre logement. Les enfants sont très impressionnées par la foule de gens habillés de couleurs sombres et ternes. Elle se presse dans les dédales de couloirs de la gare, mais ce n’est pas un capharnaüm et rares sont les gens qui courent ou qui crient. Le train sort de terre et c’est soudain l’émerveillement d’arriver au cœur des gratte-ciels, de la foule, des néons, etc…

Nous visitons les principaux quartiers touristiques de la ville. Certaines rues de Tokyo, bien identifiées dans les guides de voyage, sont pleines à craquer d’une foule disparate mêlant touristes et Tokyoites de toutes formes et couleurs. C’est le cas par exemple de Takeshita Street, où ce monde déambule dans et devant des boutiques extravagantes et psychédéliques, remplies sur plusieurs étages de bibelots multicolores, d’habits excentriques ou de friandises hétéroclites. Nous n’en garderons pas un souvenir impérissable, même si les enfants retiendront sans doute l’énorme barbe à papa aux couleurs arc-en-ciel et les boutiques « kawai » où elles aimeraient acheter une multitude d’objets autant inutiles que mignons. 

Nous nous rendons ensuite à Shibuya Crossing, une intersection emblématique de Tokyo souvent considérée comme le carrefour le plus fréquenté du monde. Des milliers de piétons s’y pressent chaque jour, traversant la chaussée en un ballet hypnotique au rythme des feux de signalisation qui changent, éclairés par les néons des enseignes publicitaires. Sylvain, qui y était déjà venu, se rappelle de gens convergeant de toutes les directions et parvenant à éviter les collisions avec une habileté remarquable. Mais aujourd’hui le spectacle est différent car la police a envahi tout le quartier et y fait une impressionnante démonstration de contrôle de foule. Nous sommes la veille d’Halloween, qui y est d’habitude célébrée par d’immenses rassemblements où les gens s’agglutinent pour voir et être vus, déguisés et passablement éméchés… Rien de tout ça n’aura lieu cette année car la mairie du quartier a décidé d’empêcher par tous les moyens que ne se reproduise le drame survenu à Séoul un an auparavant, où une bousculade mortelle lors des célébrations d’Halloween avait fait de nombreuses victimes. En conséquence, un dispositif policier impressionnant est déployé pour empêcher tout attroupement festif ou mouvement de foule incontrôlé. Nous observons alors l’efficacité des policiers nippons à orienter et fluidifier la foule de manière autoritaire mais dans le calme général. Quelques personnes sont quand même déguisées ici ou là, à moins que cela ne soit leur apparence excentrique habituelle 😆.

Le quartier d’Akihabara est aussi célèbre et regorge de monde se pressant dans les boutiques de mangas et d’électronique qui occupent chacunes une dizaine d’étages. Dehors, des immenses dessins de personnages de mangas recouvrent les immeubles et, à la nuit tombée, les écrans inondent les rues de lumières fantaisistes. Akihabara est aussi le royaume des salons de jeux et des “maid cafés” où des ribambelles de jeunes Japonaises déguisées en bonnes du 19ieme siècle, la jupe beaucoup plus courte, tentent depuis la rue d’attirer touristes et autres clients vers un monde fantaisiste interdit aux mineurs.

D’énormes néons scintillants font converger les gens vers des arcades de jeu où les Japonais s’amusent à attraper peluches, figurines mangas, paquets de chips ou autres gadgets à l’aide d’un robot mécanique pas très habile qu’il faut nourrir avec des pièces de 100 yens. Cela nous rappelle un peu les fêtes foraines françaises mais en version géante, ces rangées d’automates occupant facilement plusieurs immeubles sur plusieurs étages. 

Pour les adultes accrocs aux jeux de hasard, on trouve un peu partout des établissements de Pachinko, ce jeux vieux de presque un siècle mélangeant flipper et roulette. Nous y effectuons une très brève visite vers 20 heures : la salle est pleine à craquer, le bruit assourdissant, les hommes hypnotisés devant leur machine. Les humains y deviennent des automates parqués dans de petits cocons, à regarder des billes métalliques, chacun devant son petit écran hyper agressif, l’air hagard et lobotomisé, pendant des heures. De nombreux hommes en costume de bureau semblent fuir la réalité d’une vie difficile pour s’envoler dans un univers fantastique de mangas et de jeux. Cette facette de la société nippone est plutôt triste et fait ressortir une impression de profonde solitude, avec des vies où les échanges entre personnes sont très restreints, voire complètement absents.

Nous avons le même ressenti de déshumanisation lors de certains repas, où nous constatons que beaucoup de gens mangent tout seul, le midi comme le soir. De nombreux restaurants sont ainsi aménagés principalement avec des tables individuelles où chacun peut manger sans voir son voisin – ce qui n’est d’ailleurs pas toujours pratique quand on veut déjeuner en famille ! Ils sont redoutables d’efficacité pour servir au plus vite un maximum de clients. Il n’y a presque pas de contacts humains car les serveurs sont remplacés par des interactions avec des machines, des tablettes ou des bornes de sélection automatiques. Ces restaurants sont en général très spécialisés, on y mange de la nourriture plutôt bonne voire très bonne, vraiment peu chère et en un temps record. C’est très pratique, simple et efficace mais pas toujours convivial.

Mais Tokyo regorge aussi d’innombrables restaurants où l’on peut se retrouver en famille, amis ou collègues dans une atmosphère sympathique. Les enfants ont adoré les bars à Sushis, finalement bien conviviaux et fréquentés par beaucoup de familles. Suite à un récent scandale sanitaire, les tapis roulants où défilent des assiettes de sushis en libre service sont devenus rares. Le concept a évolué en un système où les petites assiettes de nourriture sont livrées à toute vitesse par un tapis «magique» qui s’arrête devant la table du client après commande sur une tablette. Le repas est très ludique et la qualité au delà de nos attentes comme en témoigne la pile d’assiettes à la fin du repas. Pour 100 yens par portion de sushis délicieux, on a envie de se resservir à l’infini 😋.

La visite du musée national de Tokyo est une bonne surprise avec de magnifiques œuvres bien exposées de la période Edo, l’âge d’or de l’art nippon. Emilie, qui se fascine pour l’écriture japonaise, est émerveillée devant les poèmes anciens et les jolies calligraphies. Elle trouve ainsi l’inspiration pour son exposé. Mathilde admire pendant ce temps de jolies estampes aux lignes épurées qui ornaient il y a quelques siècles les pièces du palais impérial ou des autres châteaux du pays. 

Si la foule nous fascine, elle nous épuise vite et nous repensons souvent à notre début de voyage dans les steppes mongoles. Nous retrouvons un peu de nature dans le parc entourant le temple de Meiji-jungu. Ce sanctuaire shintô se loge au milieu d’une grande forêt sombre et fraîche en plein cœur de la ville. Le long de la principale avenue piétonne une cinquantaine de fûts de vin sont fièrement exposés : ce sont des grands crus de Bourgogne qui ont été offerts par la France en signe de l’amitié franco-japonaise. Mathilde reconnaît les noms de tous les vignobles de sa région 😀. Nous passons aussi sous un immense torii en bois, le plus grand du Japon, avant d’arriver au sanctuaire. Il y a du monde, mais nous apprécions cette bouffée d’oxygène entre des quartiers très animés.

Tokyo abrite le palais impérial dont les jardins se visitent. Les grands espaces verts contrastent avec les immeubles modernes et les rues bruyantes qui l’entourent. Si les ruines de l’ancien château témoignent de l’histoire riche du lieu, les jardins sont un peu une déception, en particulier après avoir vu celui d’Hiroshima (Shukkei-en).

Le quartier d’Asakusa figure dans tous les guides comme offrant une expérience de la tradition japonaise avec son temple Sensoji, sa porte Kaminarimon et sa rue commerçante Nakamise. En fait, même les enfants, qui cachent rarement leurs émotions, n’étaient pas trop impressionnées par les ruelles ultra touristiques et sans charme qui leur paraissaient bien fades après avoir vu et vécu tant de petits détails authentiques lorsque nous étions sur les vélos. Le Japon traditionnel, ce n’est probablement pas au centre de Tokyo qu’il faut venir le chercher…

Le même quartier abrite cependant aussi des attractions modernes telles que le Tokyo Skytree, une tour de radiodiffusion de 634m de haut visible de partout et illuminée la nuit. La vue depuis le 30e étage d’un immeuble voisin est incroyable car elle permet d’apprécier le gigantisme de la ville. 

Nous nous sommes principalement déplacés en métro. Le métro aérien dans le quartier d’Odaiba restera dans nos mémoires comme l’une des meilleures attractions de notre séjour. Elle nous permet pour une poignée de yens de profiter de la lumière rasante et d’une vue panoramique spectaculaire sur un enchevêtrement grandiose de gratte-ciels, de bâtiments à l’architecture ultra-moderne, de ponts gigantesques et curvilignes, de mer et de verdure. Le train automatique et généreusement vitré se faufile pendant des kilomètres au milieu de paysages qui ressemblent à des maquettes d’urbanistes imaginant la cité du futur. Les grandes absentes de ce spectacle urbain sont sans doute les voitures, qui circulent dans Tokyo en nombre dérisoire quand on compare aux villes européennes de tailles bien plus modestes…

Notre visite de ce quartier moderne se finit dans le musée d’art digital TeamsLab Planets pour une experience multi-sensorielle. Pieds nus, nous évoluons sur différents types de surfaces, parfois dans l’eau jusqu’aux genoux, parfois sur des miroirs dans une myriade de sons et de lumières qui constituent des compositions artistiques uniques. Ainsi nous flânons dans un labyrinthe de crystal, pataugeons avec des poissons fluorescents, rêvassons sous une galaxie de fleurs et méditons dans un jardin d’orchidées. Le spectacle est saisissant, ambitieux et original, tant sur la création artistique que sur la réalisation technique. La gestion subtile et sans faute d’un important flux humain à travers des espaces étroits, étranges et déconcertants est particulièrement remarquable. Beaucoup de moyens sont mis en oeuvre et on imagine l’ingéniosité déployée en coulisses pour que le spectacle et l’émerveillement soit une réussite pour tous. Nous sommes conquis !

Nous passons un après-midi entier au musée des sciences, un bâtiment un peu décrépi près du palais impérial. Sous ses apparences vétustes, le musée regorge d’activités ludiques et instructives sur de multiples facettes des sciences et technologies modernes. On peut voir et manipuler des moteurs de voitures hybrides ou des accélérateurs magnétiques, programmer des ordinateurs, fabriquer d’énormes bulles de savon, ou encore jouer avec des sons et de la lumière. Les ateliers sont simples, très bien faits, et on y retrouve l’esprit et l’ambiance des expériences scientifiques.

Le lendemain nous visitons Miraikan, le muséum national des sciences émergentes et de l’innovation : un imposant bâtiment à l’architecture futuriste abritant des expositions impressionnantes de modernité. Son style est diamétralement opposé à celui du musée des sciences et sa visite, certes captivante, laisse un petit arrière goût désagréable de lavage de cerveaux. Des moyens techniques remarquables sont utilisés pour marteler sans nuances et sans rigueur un message pro-technologie et pro-science beaucoup trop simpliste. On y explique au final assez peu et on passe directement aux conclusions : « dormez tranquille, la technologie veille sur vous ». Nous y voyons une des nombreuses traces de paternalisme du gouvernement japonais, qui s’efforce de rassurer sa population en lui présentant une réalité édulcorée. 

Les rues de Tokyo sont très propres. C’est sûrement pour plein de raisons, mais on peut noter qu’il est interdit d’y fumer et, souvent, d’y manger en marchant. Pas de mégots, pas de miettes de gâteaux, donc pas de pigeons et pas de crottes d’oiseaux. Le civisme des habitants est exemplaire et rares sont les transgressions aux règles. Comme partout où nous sommes allés au Japon, les installations fonctionnent impeccablement : portes de métro, toilettes publiques, etc… Tout cela ne se fait pas tout seul, et beaucoup de petites mains, souvent âgées, besognent consciencieusement en arrière plan pour graisser les rouages de cette gigantesque fourmilière humaine. A chaque coin de rue, un voire deux voire trois employés de la ville sont là pour fluidifier et sécuriser les déplacements des écoliers ou autres piétons, même dans les endroits les plus paisibles où leur présence est purement psychologique. C’est comme si tout le pays était baigné dans une atmosphère rassurante et protectrice. Et nous qui pensions que la Suisse était LE pays des Bisounours…

Nous avons séjourné à Tokyo pendant quatre jours et cinq nuits, mais cela ne nous a permis que d’effleurer la surface de cette ville fascinante, grande et variée comme un pays à part entière. Nous avons bien apprécié mais nous ne sommes pas des vrais citadins et l’appel de la montagne gagne toujours. Et depuis le haut des immeubles de Tokyo on voit… le Mont Fuji 😀.

Fuji-san 富士山 🗻

Une série de trains de banlieue nous amènent de Tokyo à Kawaguchiko. Le dernier train est peint aux couleurs de la Suisse, en honneur d’un jumelage avec le Matterhorn-Gottardbahn. En effet, si la Suisse est souvent associée au Cervin (ou Matterhorn…) la montagne iconique du Japon est incontestablement le Mont Fuji, et c’est à son pied que nous dépose le train.

Sans surprise, cette ville au nord du volcan est très touristique et il y a énormément de monde, venus des quatre coins de la planète. Mais comme toujours, la foule est concentrée en quelques lieux bien précis et il reste des centaines de kilomètres carrés de nature qu’il nous appartient d’aller explorer.

Nous profitons d’une météo spectaculaire pour arpenter les sentiers de montagne autour du lac de Kawaguchiko. Les parents en profitent pour faire un peu de trail à tour de rôle, et les enfants font de jolies promenades avec de beaux points de vue sur le Mont Fuji. Le cadre est magnifique car il est tombé récemment un peu de neige sur le sommet et c’est la saison où les érables commencent à prendre leur superbe couleur rouge. Sur les chemins isolés, les promeneurs que nous croisons sont tous équipés de petites clochettes : c’est pour faire du bruit et éviter de surprendre les ours, dont plusieurs spécimens ont été aperçus dans la région. Nous n’en avons pas vus, probablement parce que nos deux youyous font autant de bruit que pas mal de clochettes 😅.

La météo se dégrade un peu le dernier jour et le ciel se couvre. Nous prenons quand même le bus jusqu’à la 5e station, le point de départ classique de l’ ascension du cratère. Situé à 2500m d’altitude, il reste 1200m à gravir pour atteindre le sommet du Japon l’été. Cela n’est pas d’actualité car les chemins s’élevant au dessus de nous sont strictement fermés en cette saison. Au sortir du bus, c’est une foule de touristes qui s’agglutinent pour prendre des photos. Sans surprise, 100m plus loin, nous sommes quasiment seuls à nous laisser secouer par les bourrasques de vent en foulant les morceaux de lave. Nous trouvons un joli chemin en balcon avec des vues sur le sommet et sur la plaine aux alentours. 

Le soir, nous passons une excellente soirée dans un petit restaurant aux couleurs locales en compagnie d’Aurore, une amie française rencontrée sur place, et une dizaine de bûcherons japonais que le saké a rendu particulièrement loquaces et joviaux 😅. C’est sur cette note très conviviale que nous quittons la région de Tokyo et de sa grande banlieue volcanique pour aller visiter Osaka et ses environs.

12 commentaires sur “Tokyo”

  1. A Tokyo vous avez fait connaissance avec le monde du futur.
    C’est sûr que les filles en ont pris plein les yeux et ça va être dur de les intéresser avec notre corbeau et notre renard!
    Elles ont par contre raté l’histoire du chien Hatchi (qui veut dire 8 en japonais). Ce chien est célèbre à Tokyo. Voir les infos sur Wikipédia :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hachik%C5%8D
    Bref, Tokyo est sans doute magique et exaltant mais ouf, je suis rassuré, vous n’avez pas l’intention d’y prendre racines!
    Bonne continuation!

    1. Sylvain Reboux

      Merci pour l’info sur Hachiko, on regardera le film ! Le jour où on était vers cette statue la place était noire de monde et de véhicules de polices : on avait aucune chance de la voir…
      Bises de Nara, la ville des temples et des biches 🦌

  2. Hoi zäme! This is your friend the caveman!😂 Great post about Tokyo 🗼 you definitely did the most of your time there. The city definitely looks hyper futuristic and hyper clean. As much as the pile of plates you ate!! 😜. Very interesting your observations about how lonely people seem to be in such a crowded place. Murokami, the Japonese writer I referred you, also talks about how much he enjoys being on his own and how running enables that. I wonder if we confuse in the west the difference between being lonely or being on your own. Coming from a Mediterranean culture those are usually interpreted as the same thing… 😉
    What a change of context going from the peaceful nature of the rural Japan to one of the most crowed cities in the world. I see that you are becoming well known in Japan: getting interviews like celebrities or having your own toy version of “the Sylvain’s family” 😂.
    Thanks once more letting us travel with you though this posts. I am havong a great time. Take care and enjoy
    Cuatro fuertes abrazos 🤗🤗🤗🤗

    1. Sylvain Reboux

      You are right Pedro, lonely and alone are not the same as hing and should not be confused. We obviously know next to nothing about how people feel in Japan (or anywhere, really), so we can just compare how it looks like from the outside. It’s a big world with a lot of different cultures, so we keep being surprised! 🤗
      Thanks for the support! We wish you all the best in busy Zürich 😀

  3. Hello Mathilde, your pictures are amazing! My daughter dreams of going to JAPAN and from your pictures of TOKYO I can understand why!
    It is good to see you
    Enjoy!

  4. Enfin je me suis pris une bonne heure et quart ce dimanche pour apprécier récits et images de ces 2 mois passés face au soleil levant. Excellent moment 👍 Qualité des images et des textes de haut niveau, foultitude de détails croustillants, fillettes toujours aussi rigolotes 🤩, on sent que vos connexions au monde sont en effervescence, il y a des belles choses, d’autres moins parfaites et vous avez conscience de ne percevoir qu’une partie de l’iceberg… Et à ce propos, c’est une bonne idée d’aller passer l’hiver à Taiwan 😄, des bises du Tarn à tous les 4

    1. Sylvain Reboux

      C’est toujours sympa de te lire Yoyo, merci bien ! En effet, le monde est loin d’être parfait et on est bien content d’avoir la chance d’en découvrir quelques morceaux par nous mêmes et de pouvoir partager ça en famille. Quant à Taïwan, on y passe pour l’instant des moments très agréables : les gens sont accueillants, la météo douillette et la culture très intéressante 👍
      Bises 🤗

  5. Dear Sylvain and Mathilde,
    Thanks for your amazing detailed and inspiring blog. I love how deeply interested you are and thus how much you’re getting out of the places you visit and I’m very happy to see the photos of your gorgeous girls! Knowing how “outdoorsy” you are I’m impressed that you’re spending time in big cities to provide a rounded family experience and you’re just so open minded about everything! It’s great. I found the joke about the Sylvain family very cute – Lydia loves those!

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